Environ 80 % des fonds océaniques mondiaux sont encore totalement inconnus ou n’ont pas été mesurés de manière moderne. Aujourd’hui, les communautés maritimes et scientifiques internationales s’unissent pour cartographier l’ensemble des fonds marins de la Terre d’ici 2030.
Océan Infini, l'une des sociétés d'exploration appartenant à cette communauté, a dévoilé sa flotte opérationnelle de navires robots. Aucun humain ne se trouvera à l'intérieur ou à l'extérieur de cette flotte spéciale, qui dans un élan d'optimisme belliqueux a été rebaptisée « Armada ».
Comment fonctionnera la flotte de navires robotiques?
Le projet GEBCO Seabed 2030 a été créé pour tenter de combler une fois pour toutes le manque de données sur les fonds marins de la Terre. Il a partagé les différentes façons dont il prévoit de le faire. L'une d'elles comprend les nouvelles technologies telles que la flotte de navires robotiques océaniques créée par Ocean Infinity. Les bateaux automatiques ont déjà été engagés à des fins commerciales e logistique.
L'entreprise prévoit de transformer l'industrie de l'information océanique en s'appuyant sur les dernières technologies et les ordinateurs les plus puissants disponibles.
Ocean Infinity vise à utiliser des systèmes entièrement robotisés pour l'exploration marine. Tout d’abord pour contenir les coûts, avec beaucoup moins de ressources nécessaires et plus de capillarité. L'impact environnemental devrait également être réduit, en fournissant une quantité gigantesque d'informations par rapport à celles collectées jusqu'à présent par les navires de contrôle normaux.
Le PDG de l'entreprise, Olivier Plunkett, a déclaré à la BBC: « Ocean Infinity a commandé 11 robots de différentes tailles. Les plus petits mesurent 21 mètres de long et les plus grands 37 mètres, tous capables de voyages transocéaniques, guidés par des centres de contrôle au sol. Le centre de contrôle principal sera basé dans la région de Southampton, sur la côte sud de l'Angleterre.
Les navires robots sont équipés de capteurs capables d’explorer minutieusement les fonds marins. Ils peuvent descendre jusqu’à 6000 12 mètres sous la surface. Et ce n’est pas tout : selon Plunkett, Armada ne se limitera pas à explorer le fond des océans. Il pourra inspecter les parcs éoliens offshore, les câbles de télécommunications et autres artefacts humains. La vitesse de croisière sera d'environ 22 nœuds (3.700 km par heure). Ils auront une autonomie de 5.000 5000 à 9000 XNUMX milles marins (XNUMX XNUMX à XNUMX XNUMX kilomètres).