la Suisse vient de légaliser Sarco Suicide Pod, la capsule technologique du suicide assisté développée en 2017.
Le Sarco Suicide Pod est un sarcophage imprimé en 3D qui ressemble à un cercueil avec une grande fenêtre : il peut être emporté dans un endroit calme pour les derniers instants de la vie d'une personne. Cette technologie de suicide assisté a été initialement révélée il y a quatre ans et se situe quelque part entre un cercueil et une capsule hermétique. La mort est causée par l'hypoxie et hypocapnie. Philippe Nitschke d'Exit International, la société de développement, affirme que cette "capsule de la mort" offre une nouvelle perspective.
Qu'est-ce?
Celui de pouvoir décider en toute autonomie et en toute liberté de procéder à un suicide assisté, semble-t-il. Un jour ordinaire, pour vos propres raisons, entrez dans cette petite cabane, tirez la porte derrière vous et dites bonjour au monde. Un geste qui jusqu'à aujourd'hui, bien qu'avoué dans une certaine mesure, en Suisse cela a nécessité un entretien psychologique. Nitschke veut éliminer cela aussi. Du suicide assisté au suicide consommé, avec la même facilité d'un service à la demande.

"Nous voulons nous débarrasser de tout type d'évaluation psychiatrique pendant le processus et laisser l'individu choisir lui-même comment le faire", a déclaré le créateur de Sarco Suicide Pod. "Notre objectif est d'utiliser la technologie de l'intelligence artificielle pour améliorer l'expérience utilisateur. Bien sûr, il y a beaucoup de scepticisme, en particulier de la part des psychiatres." Qui sait pourquoi.
Comment fonctionne le suicide assisté « en cabine » ?
Lorsqu'il est prêt, l'utilisateur entre dans le Sarco Suicide Pod, puis appuie sur un bouton. Fin. Il n'y a rien de plus. Le système introduit progressivement une quantité croissante d'azote tout en aspirant simultanément de l'oxygène.
La procédure est conçue pour endormir la personne à l'intérieur, conduisant à un suicide assisté sans sentiment de panique ou d'étouffement, et évitant l'utilisation de médicaments tels que le pentobarbital. Afin d'utiliser la capsule, la personne qui souhaite se suicider aujourd'hui doit répondre à un sondage en ligne pour prouver que sa décision a été prise de manière indépendante.
Si le test est réussi, l'utilisateur sera informé de l'emplacement de la capsule et recevra un code pour y entrer. Comme ils disent? Au revoir et merci. Mais il reste beaucoup, beaucoup de tristesse.