Une équipe de recherche de l'Université de Linköping présenté au public un neurone organique artificiel.
Cette incroyable cellule nerveuse est capable de s'intégrer parfaitement au système d'une plante vivante. La médecine, la science et l'ingénierie se rejoignent dans un même projet, qui pourrait révolutionner plus d'une technique chirurgicale.
Pour démontrer la fonctionnalité du nouveau neurone, les chercheurs dirigés par l'italien Fabienne Simone ils ont utilisé la plante Dionaea, autrement connue sous le nom de Attrape-mouche de Vénus.
En testant le potentiel du système sur la plante, les résultats se sont avérés plus que satisfaisants. Grâce à une série de transistors électrochimiques organiques imprimés, le nouveau neurone est capable de se connecter au système biologique, obtenant des réponses immédiates.
Comment fonctionne le neurone artificiel

Les impulsions électriques du neurone artificiel ont été utilisées pour faire fermer les feuilles de la plante, même en l'absence de mouches. L'organisme biologique a écouté son homologue artificiel, qui est devenu un élément clé du mécanisme nerveux.
nous avons développé neurones à base d'ions, similaires aux nôtres, qui peuvent être liés à des systèmes biologiques. Les semi-conducteurs organiques présentent de nombreux avantages : ils sont biocompatibles, biodégradables, souples et moulables. Ils ne nécessitent qu'une faible tension pour fonctionner, ce qui est totalement inoffensif pour les plantes et les vertébrés.
Chi Yuan Yang, chercheur au Laboratoire d'Electronique Organique
Comment fonctionne le nouveau neurone artificiel

Les chercheurs de l'Université de Linköping ont été les premiers (en 2018) à réaliser une série de circuits électrochimiques organiques complémentaires et imprimables.
Ils sont définis comme "complémentaires" car ils reflètent les caractéristiques des polymères de type n de type p, conducteurs de charges négatives et positives. Ils sont "imprimables" car ils sont optimisés pour être imprimés sur une fine feuille de plastique.
Un seul substrat en plastique est capable de produire des milliers de transistors, utiles pour la recherche et la science en général.
Ces transiteurs imprimés ont été utilisés pour émuler les neurones et les synapses du cerveau. L'Université, en collaboration avec les chercheurs de Lund et Göteborg, a travaillé sur ce projet d'émulation.
Applications possibles
deuxième Communications Nature, ce nouveau neurone artificiel pourrait s'avérer plus utile que prévu. Les chercheurs espèrent utiliser des cellules nerveuses artificielles pour fabriquer des prothèses humaines sensibles.
De même, la fonctionnalité du robotique intelligente, créant des systèmes de plus en plus avancés.
Il ne reste plus qu'à attendre et attendre de nouvelles nouvelles sur le sujet.