La croissance verticale des véhicules électriques contribue également à améliorer leur accessibilité. Un autre facteur qui peut rendre le transport plus facile pour tout le monde, bien sûr, est l'inclusion des utilisateurs de fauteuils roulants.
Les véhicules fabriqués en pensant à eux existent déjà depuis un certain temps, mais ils ont des prix assez élevés. Ce modèle électrique appelé Kenguru promet de changer les règles du jeu.
Conçu et conçu pour le fauteuil roulant

Le créateur de Kenguru, le Hongrois Istvan Kissaroślaki, il a conçu la voiture en excluant tout facteur secondaire qui se dressait entre lui et le but ultime : celui d'une mini-voiture parfaite pour le fauteuil roulant. Bien sûr, il ne peut accueillir qu'un seul passager, mais il est toujours spacieux et confortable.
Et il garantit une autonomie totale, surtout. Il suffit d'appuyer sur un bouton et la porte arrière s'ouvre comme une porte de garage : une rampe sort et c'est tout.
La facilité de conduite suit les mêmes principes : à la place du volant, un guidon. Pour deux raisons : il est plus confortable à manœuvrer, et il permet d'immatriculer le véhicule en tant que scooter, ce qui signifie que vous n'avez pas besoin de permis pour le conduire.
Des étoiles aux écuries (et retour)
L'histoire de Kenguru est trouble : elle a commencé grâce à un prêt privé, la production s'est arrêtée en raison de la crise de l'économie hongroise, et n'a réussi à reprendre (très lentement) que lorsqu'une avocate texane, Stacy Zoern, ne s'est pas manifestée avec une offre généreuse. Le professionnel, également en fauteuil roulant, a trouvé Kenguru sur le web et lui a proposé de déplacer toute la production aux USA. Depuis (8 ans se sont écoulés) la demande n'a fait qu'augmenter.
"Ce fut une expérience incroyable", déclare Zoern. "Nous l'avons montré à New York, en Allemagne et à Dubaï, et partout où nous allons, les gens sont ravis. Nous avons des gens sur la liste d'attente qui veulent l'acheter. Je reçois des e-mails du monde entier."


Bien que Kenguru ne puisse rouler qu'à 40 kilomètres à l'heure (25 mph) avec une autonomie d'environ 100 kilomètres (60 miles), il est parfait pour les utilisateurs de fauteuils roulants qui veulent la liberté de se déplacer seuls. Une liberté que nous tenons pour acquise, mais qui n'a pas de prix.
La prochaine étape
Alors que la popularité de Kenguru grandit, le plus grand défi pour les deux propriétaires est de répondre aux nombreuses commandes des clients (un heureux problème) mais surtout de perfectionner le véhicule.
En fait, un modèle plus avancé pour un fauteuil roulant plus grand avec un système d'entraînement basé sur un joystick est en cours d'élaboration pour donner même aux conducteurs avec moins de force du haut du corps la possibilité d'utiliser Kenguru.

"Nous n'avons pas assez de fonds pour construire plus de voitures. Et c'est un problème singulier que nous ne pouvons pas répondre à la demande, mais nous sommes sûrs que cela sera bientôt résolu : nous avons des offres de financement des États-Unis, d'Espagne, d'Allemagne et d'autres pays », disent-ils. Istvan et Stacy.
La création de Kenguru est un énorme pas en avant pour les véhicules électriques et les utilisateurs de fauteuils roulants, et nous avons hâte de voir de quoi l'entreprise est capable maintenant qu'elle peut compter sur plus de fonds.