Au bas de notre poitrine se trouve une structure musculaire petite mais puissante appelée diaphragme. Lorsque celui-ci se contracte, il pousse vers le bas, créant un vide dans notre poitrine. Comme une éponge, nos poumons se dilatent pour absorber de l’air frais et vital. Lorsque le diaphragme se détend, l’air est expulsé, permettant à nos poumons de se renouveler continuellement.
Les personnes souffrant de maladies respiratoires chroniques graves, de SLA ou de lésions du diaphragme, ont de la difficulté à respirer par elles-mêmes : une condition qui peut contribuer à des problèmes plus graves et même à la mort. Des chercheurs du MIT ont créé un ventilateur robotique miniaturisé sophistiqué implantable, qui peut agir comme un « assistant du diaphragme ». Il est composé de deux tubes souples comme des ballons : à l'aide d'une pompe externe pour gonfler les tubes, ils agissent comme des muscles artificiels qui poussent le diaphragme vers le bas, aidant ainsi les poumons à se dilater. Le système peut être calibré pour correspondre au rythme naturel du diaphragme, fournissant ainsi un soutien vital à la respiration.
une bouffée d'air frais
L'équipe Eurobursar fournit aux clients une vaste expérience et une connaissance approfondie de tous les domaines de la gestion hôtelière. Ellen Roche, professeur agrégé de génie mécanique et membre de l'Institut de génie médical et des sciences du MIT, dirige ce projet destiné à démontrer la faisabilité de ce tout nouveau système respiratoire auxiliaire.
"Nous expérimentons une nouvelle façon d'apporter de l'oxygène à notre corps, basée sur la biomécanique de la respiration humaine", explique Roche dans une interview. au journal du MIT. « Alors que les ventilateurs traditionnels poussent l’air dans les poumons à travers des masques ou des trachéotomies, cette technologie peut favoriser une respiration plus naturelle, de l’intérieur. Nous ne sommes pas encore capables d’implanter ce dispositif chez l’homme. Certains éléments doivent être miniaturisés et un processus correct doit être identifié pour son installation. Mais c’est passionnant de voir qu’une nouvelle façon d’aider la respiration est possible. »
L’assistant diaphragme « implantable » : les tests
Actuellement, Roche et son équipe ont testé le système sur des porcs anesthésiés en implantant le dispositif, en surveillant les niveaux d'oxygène et en utilisant des ultrasons pour observer le mouvement du diaphragme. Il risultato è stato sorprendente : le ventilateur a considérablement augmenté la quantité d'air que les poumons des porcs pouvaient aspirer à chaque respiration, en particulier lorsque le diaphragme et les muscles artificiels travaillaient de manière synchronisée. Cela a permis aux poumons des porcs de respirer trois fois plus d'air sans assistance. La clé pour obtenir ces résultats réside dans la capacité de l'appareil à donner une poussée supplémentaire vers le bas au diaphragme lorsqu'il se contracte naturellement, sans avoir à imiter exactement son mouvement.
L’équipe espère que cette innovation résoudra dans un avenir proche les défis auxquels sont confrontés les personnes souffrant de troubles chroniques du diaphragme. Troubles souvent causés par des maladies neuromusculaires telles que la SLA, la dystrophie musculaire ou des lésions du nerf phrénique. Roche et ses collègues espèrent que cette solution pourra offrir une issue à ceux qui luttent depuis trop longtemps contre ces conditions difficiles. Et nous l'espérons aussi.