Sruli Recht, un artiste islandais multiplateforme primé basé à Reykjavík, en a créé un autre. Recht, connu pour défier la norme à travers l'art, a eu l'idée innovante de concevoir des chaussures futuristes et durables qui résoudraient les éventuels problèmes de l'humanité pour les années à venir.
Une provocation brutale
Le projet est très curieux et le premier du genre. Il a été créé pour inspirer une génération d'art / technologie durable à dominer une variété d'industries, maintenant et à l'avenir. Et bien sûr pour faire du profit (l'art a toujours un prix). Recht vend ces "chaussures post-traumatiques" par l'intermédiaire du Marché du TVN. Une façon de créer des pièces uniques, de collection et inchangeables à l'achat.
Quelles sont les chaussures "post traumatiques" de Sruli Recht ?
Le concept de l'artiste islandais a été inspiré par la question "comment pourrions-nous concevoir des chaussures pour résoudre les problèmes humains, sanitaires et environnementaux potentiels ?". De cette question trois modèles de chaussures sont nés. Recht les appelait "chaussures pour un avenir post-traumatique".
Le premier de chaussures s'appelle "talon vénitien". Il consiste en une chaussure surélevée destinée à maintenir le pied suffisamment haut pour traverser les inondations gonflées et les eaux profondes. Le second est une paire de baskets à changement de phase, conçue avec un système vasculaire de refroidissement intégré qui refroidit le corps sans utiliser d'électricité. Le troisième est une chaussure "déséquilibrée", créée dans le but de lutter contre les problèmes d'équilibre dus à l'âge.
Les chaussures ont été fabriquées grâce à une combinaison d'impression 3D et de finitions précises à la main.
Chaussures Manifeste
On ne verra guère porter ces chaussures "extrêmes". Objets de collection (physiques et numériques, bien sûr), œuvres d'art NFT, mais aussi plaintes dans lesquelles mettre les pieds, littéralement, pour s'inspirer.
Jetez un œil aux images pour vous faire une idée de l'approche "narrative" que Recht a adoptée pour fabriquer des objets physiques. C'est la chaussure à talon qui dénonce les risques de montée des mers. Même la texture de ce "talon vénitien" rappelle le stuc et les pierres corrodées.
Chaussures "à changement de phase" ils ressemblent à une forme de glace dans laquelle refroidir la température. Conçu comme une petite "soufflerie", le designer entendait aider à exploiter la dynamique de la marche pour aérer les jambes.


Avec la possibilité d'exploiter deux points d'appui différents avec la même inclinaison, la troisième "chaussure apocalyptique" ressemble à un croisement entre une araignée et un sabot japonais.