J'ai parlé plus d'une fois de la façon dont essaims de drones sont de plus en plus utilisés en première ligne sur les théâtres de guerre. Systèmes pour le défense antiaérienne contre les drones ils grandissent. Il ne reste que les drones « en mission suicide » : ceux-là arrivent aussi. C'est ce que compte faire Defendtex, une entreprise australienne de défense, avec son Drone40. En gros, une grenade volante.
Récemment, les Marines américains ont mené pour la première fois un exercice d’entraînement avec Drone40 à Camp Lejeune, en Caroline du Nord. Le test visait à comparer la fiabilité et les performances des grenades volantes aux affirmations du fabricant et à déterminer si elles pouvaient être facilement déployées sur le terrain.
Comment fonctionne le drone grenade ?
Contrairement aux drones communément vus qui sont à corps large, Drone40 a un fuselage vertical. Il utilise toujours quatre pales pour le vol, mais a un encombrement relativement faible. Pourquoi a-t-il un fuselage vertical ? Facile. Pour le lancer avec un lance-grenades. Pourquoi le lancer avec un lance-grenades ? Encore plus facile. Le fuselage est bourré d'explosifs.
En résumé, le drone peut fonctionner comme une grenade, mais avec une différence. Le vol d'un drone grenade peut être contrôlé par radio à partir d'une station au sol portable. Il peut toucher la cible et exploser ou simplement retourner à la base.
Plus important encore (mais ce n'est que pour réduire la détresse), sa charge utile peut être facilement échangée sur le terrain. Le drone grenade peut effectuer une mission chargée : pour le renseignement, la surveillance et la reconnaissance (ISR). Ou pour diffuser de la vidéo HD.
La mort vient légèrement
Pesant un peu plus de 190 grammes (six onces), le Drone40 a une masse maximale au décollage de seulement 300 grammes (10 onces). Bien que cela ne semble pas grand-chose, c'est la polyvalence de la charge qui fait la différence. Le drone peut transporter une charge utile cinétique, fonctionner comme une grenade fumigène ou flash et même transporter un scanner laser.
Quelques chiffres – Sa batterie de 20,5 Wh offre une autonomie de vol comprise entre 30 et 60 minutes avec une autonomie de plus de 20 kilomètres (12 miles) et une vitesse de 20 mètres par seconde (60 pieds par seconde) en mode pilote automatique.
Si nécessaire, le drone grenade peut même être lancé à la main.