La Société Mahlé a développé une batterie lithium-ion qui pourrait permettre une charge rapide et légère en seulement 90 secondes. Bien sûr, il est trop petit pour être utile sur des voitures plus grosses qui consomment plus de carburant, mais pour deux roues, c'est parfait. Peut-être même pour les tricycles et quadricycles très légers.
L'entreprise affirme que la technologie de recharge en 90 secondes rendrait les véhicules électriques encore plus rapides et plus pratiques pour les trajets courts et la distribution en ville. Clair comme le jour. Le batterie Mahle (dans une version plus petite) pourrait également être utilisé dans l'électronique grand public.
Des petits géants pour se ressourcer
Ce n'est pas tout : la technologie de batterie proposée par Mahle n'utilise pas de métaux rares et sera entièrement recyclable. Un grand succès également en termes de durabilité environnementale nécessaire. Recharger ses batteries pour « décharger » l’environnement n’est plus une option viable, et heureusement.
Le nouveau concept de batterie est actuellement en phase de prototype. Elle combine essentiellement les avantages des batteries lithium-ion classiques et ceux offerts par les supercondensateurs. Non seulement il offre une charge rapide, mais il présente également une densité de puissance élevée et une faible autodécharge. Pour les plus techniques j'ajouterais aussi qu'il n'en a pas emballement thermique (les moins techniques peuvent cliquer sur le lien pour comprendre de quoi il s'agit).
Prochaines étapes
Ce concept de batterie lithium-carbone a été présenté à l'occasion du Achen Colloquium, un symposium d'experts du secteur qui s'est tenu à Aix-la-Chapelle les 5 et 6 octobre.
Lors de l'événement, Mahle n'a pas seulement présenté la batterie qui peut être rechargée en 90 secondes. Les projets de l'entreprise comprennent également un système de gestion thermique intégré pour les véhicules électriques à batterie. Avec ce système, le constructeur souhaite optimiser l’efficacité globale des véhicules. Son introduction pourrait réduire les coûts et permettre l’intégration du contrôle de la température du moteur, de l’électronique et de la batterie dans l’ensemble du système.
Des objectifs ambitieux, qui prendront (oui, j'en suis sûr) bien plus de 90 secondes.