Les drones, une belle invention qui se développe en types et en usages. Malheureusement ils ont encore un défaut : ils ne sont efficaces que par beau temps. Pour remplir des fonctions vitales, les drones doivent pouvoir modifier leurs caractéristiques en temps réel ou être résistants à tout type de temps.
Une réponse au problème vient d'être développée par un groupe d'ingénieurs du California Institute of Technology (pour des amis Caltech). Établi Mouche neurale: plus qu'un simple appareil, c'est une véritable technique d'apprentissage en profondeur qui permet aux drones de s'adapter à des conditions de vent nouvelles et inattendues, et de continuer à voler même lors d'événements catastrophiques tels que des tornades.
Drones résistants aux tornades
Selon l'étude publiée dans Science Robotics (je mets le lien ici), ce drone de cinq kilos développé avec Neural-Fly est capable de recalculer les conditions météo autour de lui cinq fois par seconde et de changer de cap sans problème.
Le drone a été mis à l'épreuve au Centre des systèmes et technologies autonomes de Caltech. Ce ne sera pas aussi fort que le "mur du vent" à Miami, mais cette installation dispose d'une gamme spéciale de plus de 1.200 XNUMX ventilateurs miniatures contrôlés par ordinateur que les chercheurs peuvent utiliser pour imiter n'importe quoi, d'un vent doux à un coup de vent.

Neural-Fly, grand potentiel
Le drone alimenté par l'IA peut innover dans une variété d'industries, de l'aide médicale au transport aérien. Les ingénieurs conçoivent même une ambulance volante entièrement autonome avec le même logiciel. La principale caractéristique de ce réseau de neurones est qu'il peut être pré-entraîné par des scientifiques à l'aide d'une technique de méta-apprentissage. L'avantage est qu'il suffira alors de mettre à jour (sur le terrain, en live) seulement quelques paramètres indispensables pour s'adapter précisément à l'environnement réel.
Les drones équipés de Neural-Fly ont appris à réagir aux tornades avec un tel succès que leurs performances ont considérablement augmenté après seulement 12 minutes de vol, et avec un taux d'erreur 2,5 à 4 fois inférieur à celui des drones les plus avancés actuellement.
Des drones qui apprennent, des drones qui enseignent
Autre fonctionnalité intéressante : les données de vol (et donc les choses « apprises ») peuvent être transférées en temps réel entre les différents drones. Cela permettra à un "essaim" d'avions rencontrant des tornades de ne jamais être surpris par la force des vents, mais cela a d'autres applications possibles.
Qui? Par exemple, la création et la diffusion d'une base de données généralisée pour les véhicules autonomes (ou pour les drones passagers). Mais nous aurons l'occasion d'en parler : aujourd'hui chez Caltech un nouveau drone n'est pas né, mais une nouvelle ère technologique qui pourrait complètement transformer les drones.